Angkor et le Fonds-en-dépôt japonais auprès de l'UNESCO : Dix ans de coopération

 

 

"Pris en charge par l'Ecole Française d'Extrême-Orient (EFEO) de 1907 à 1970, le site archéologique d'Angkor a fait l'objet, tout au long de cette période, d'importants travaux de maintenance et de restauration. L'abandon, consécutif aux troubles et à la guerre, a causé à ce site de nombreux et graves dommages.

 

Peu après la création du Fonds-en-dépôt à l'UNESCO, le gouvernement japonais a décidé de soutenir, comme premier projet, l'organisation à Bangkok, en juin 1990, de la première Table ronde d'experts sur la préservation des monuments d'Angkor, réunion proposée par l'UNESCO dans le cadre de son Plan d'action pour la conservation des monuments d'Angkor. Cette première réunion technique sur Angkor, pour laquelle une trentaine d'experts, de spécialistes cam-bodgiens ainsi que de représentants de diverses institutions, organisations gouvernementales et non-gouvernementales se sont réunis, a adopté une série de recommandations pour les actions futures.

 

Avec le retour de la paix, et à la suite de l'appel lancé par le Directeur général de l'UNESCO en 1991, la communauté internationale s'est intéressée à la sauvegarde d'Angkor. Compte tenu de la valeur exceptionnelle et de la portée universelle qui s'attache à cet immense site (400 km2), et à ses innombrables monuments, le Comité du patrimoine mondial a décidé de l'inscrire sur la Liste du patrimoine mondial en décembre 1992. Pour renforcer l'action entreprise en faveur de la sauvegarde de ce bien culturel de l'humanité, le Comité l'a déclaré en péril.

 

Projets:

 

Conservation et restauration de la Place Royale, du Bayon et d'Angkor Wat

 

Assistance technique pour la Conservation d'Angkor

 

Formation à l'Université Royale des Beaux-Arts

 

Sélection d'inscriptions à Angkor

 

En octobre 1993, le gouvernement japonais a accueilli la Conférence intergouvernementale sur la sauvegarde et le développement du site historique d'Angkor. Composé de plus de trente représentations gouvernementales, notamment celle du Royaume du Cambodge, organisations interna-tionales, institutions financières et organisations non-gou-vernementales, la Conférence a adopté la "Déclaration de Tokyo" qui décidait notamment de créer, à Phnom Penh, le Comité international de coordination pour la sauvegarde et le développement du site historique d'Angkor (CIC), afin d'aider les autorités cambodgiennes (APSARA, Autorité pour la Protection du Site d'Angkor et l'Aménagement de la Région de Siem Reap, créée par décret royal en février 1995). Le CIC se réunit régulièrement depuis décembre 1993. Il est co-présidé par le Japon et la France, et bénéficie de l'assistance de l'UNESCO comme secrétaire permanent. Le financement de ses activités est pris en charge pour moitié par le Japon et pour moitié par la France.

Les quatre projets majeurs pour Angkor, récemment ter-minés ou toujours en cours, sont présentés dans la partie suivante.


Conservation et restauration des monuments d'Angkor

 

A la suite des quatre missions d'études préliminaires que le gouvernement japonais a envoyées en réponse à la demande d'assistance adressée par le gouvernement cambodgien, l'équipe gouvernementale du Japon pour la sauvegarde d'Angkor (JSA) a été formée en 1994, sous la direction du Professeur Takashi Nakagawa de l'Université de Waseda, Tokyo, en vue de la mise en oeuvre d'un projet dans le cadre du Fonds-en-dépôt UNESCO/Japon.

 

Durant la première phase de ce projet à long terme (1994-1999) mis en oeuvre par JSA avec le soutien administratif du Centre japonais pour la coopération internationale (JICE), les activités ont été centrées sur le temple du Bayon et sur la Place royale. Les activités de restauration pour la bibliothèque nord du Bayon ont été terminées. La seconde phase du projet, qui a commencé en 1999 pour s'achever en 2005, prévoit une poursuite des activités de l'équipe de la JSA à Prasat Suor Prat, l'achèvement du plan directeur pour la préservation du Bayon et la prise en charge de la restauration de la bibliothèque nord d'Angkor Wat.

 

Cette seconde phase a fait l'objet d'une évaluation intermédiaire conduite, en juillet 2002, par deux experts internationaux, les professeurs Jean Barthélémy (Belgique) et Carlo Blasi (Italie), qui ont souligné la qualité des travaux de l'équipe de la JSA."

(Extrait de "Préservation du Patrimoine culturel tangible par le Fonds-en-dépôt japonais auprès de l'UNESCO" p.5 et 6)

 

Liens


Brochure la plus récente (2003) sur le Fonds-en-dépôt japonais pour la Préservation du Patrimoine culturel mondial (pdf documentpdf, 2.29MB)

 

Brochure de 1998 sur les projets du Fonds-en-dépôt japonais pour la Préservation du Patrimoine culturel mondial (pdf documentpdf, 5.92MB)

 

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